lundi 5 mars 2012

A l'entrée



                Chaque vue n'est que la troncation d'une suggestion, l'assujettissement à un songe.


          - je suis un ciel d'été, un bain de juillet, un vent digéré, un canin interdit, un chalut arrimé -

2 commentaires:

  1. captation de souvenirs, volontaire dépendance au rêve,
    revendiquées,
    je plaide coupable du soleil chaud au corps, du courant de baïne perfide
    Christine

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  2. Acquittée, alors.
    Ici, les baïnes (que je ne connaissais pas) se nomment bâches.
    J'attends avril et ses excès à 30° ;-)

    Industrieux, de la falaise, je retourne du regard
    chacune de ces vagues, infusées en mon corps,
    injections salines dans mon exil aux langueurs
    du vent plat, levant l'écume en couverture sur nos torpeurs

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