jeudi 1 mars 2012

De la cueillette : Des choses de...

Il est aussi vain d'idéaliser les racines que d'aduler les avancées. Il est nécessaire de comprendre l'essence, car rester à la surface n'empêche pas de toucher le fond.

10 commentaires:

  1. lire les veines de l'arbre
    et
    user de la transparence de l'eau
    flotter en surface attirée par le fond
    laisser le courant faire son œuvre
    définitivement
    Christine

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  2. et parfois, user de la rame
    se ramener au rivage
    goûter une fraîcheur
    l'ombre filtrée des feuilles
    laisser le courant faire son œuvre
    en préservant les berges
    et éviter l'envasement
    enfin passer de l'eau à la sève
    de la sève à la lèvre

    se noyer, sans couler

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  3. Réponses
    1. d'où, ne pas idéaliser les racines, le passé est subjectif, mirifique, plus il s'éloigne, plus les vues, l'éclairage en changent... Esprit critique !

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    2. vouloir les garder vivantes n'est pas les idéaliser, besoin d'ancrage surement...
      pourquoi vouloir changer l'éclairage s'il tamise juste ce qu'il faut de notre vie, besoin de lueur en phare toujours
      Christine

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    3. J'en suis d'accord, c'est l'excès avec lequel on peut s'y accrocher, le "c'était mieux avant" inconditionnel et absolu, avec lequel j'ai plus de difficulté... Exemples primitifs de dire que l'époque coloniale était une belle époque pour la France, que la cité de ... est meilleure que sa voisine, ... Et ainsi s'enfermer dans le passé... Par contre, connaître quelques jalons, avoir des racines, points d'ancrage, savoir d'où l'on vient pour continuer à voir à peu près où on va, la lueur du phare, est important.

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  4. les berges sont friables
    l'envasement séduisant
    au limon apaisant
    et fertile
    ...
    en définitif amant
    Christine

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  5. au limon se décomposer
    aux jeux de l'autre composer
    le séducteur tente
    c'est nature
    et sans commandeur
    définitif amant
    des lumières, en pèlerin
    grimper aux arbres
    courir au courant
    et s'effriter sur les routes

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    1. et n'écouter que le vent
      le cri de l'oiseau
      jamais vain
      le tronc est tortueux derrière la dune
      le sentier sableux garde trace du pas
      indéfiniment
      Christine

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    2. et jamais
      vraiment
      définissable,
      tout juste
      sensitivement
      indéfiniment
      ...

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