lundi 26 mars 2012

De la cueillette : De la pitié

La pitié est l'enfant tendre du mépris.

6 commentaires:

  1. Mépriser c’est ignorer, peut-on exprimer de la pitié sans au moins un regard ?

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  2. par la sympathie
    parfois, le regard est un réconfort, il signale qu'on a vu, qu'on évite l'ignorance
    la compassion, à la limite

    ensuite, c'est se positionner dessus l'autre, que de vouloir faire plus qu'entendre et comprendre sa misère.

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  3. Un enfant tendre a-t'il forcément un parent impitoyable ?

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  4. Il s'entend que le lien n'est que de parentalité, et non de causalité.

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  5. Je crois qu'ignorer peut être un masque du mépris.
    Mais lorsque je méprise, je boue à l'intérieur, même si rien ne transparait à l'extérieur.


    "La pitié est l'enfant tendre du mépris."
    Ces mots résonnent justes et vrais en moi.

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  6. L'ignorance est une forme muette du mépris, peut-être à la fois la plus dure pour qui reçoit, et la plus difficile à tenir pour qui l'adopte. Son affichage n'induit pas forcément une ignorance de l'esprit. Il s'agirait d'ataraxie, conscience bien laborieuse à atteindre.
    Bien entendu nous sommes un flux interne tendu qui nous balance, dont nous sommes souvent tributaires. Il nous rappelle que nous sommes seulement vivants.

    Bienvenue en ces bords de mer Mlle Elha Najma.

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