jeudi 8 mars 2012

Coursiers voilant




Voyageurs célestes nous courrons colorer de nos nuanciers les yeux du monde,
avant de nous voir liquéfier en larmes nues et lourdes vivifier les épidermes découverts.



Des vues

7 commentaires:

  1. il y a notre incapacité à vivifier les couleurs
    il y a ces eaux à déposer dans nos yeux
    il y a notre impuissance à nuancer les variables
    il y a ces différences à coller à l'épiderme

    le monde
    / ce que je suis
    le monde
    / ce que j'en tremble

    Christine

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    1. ben là, suis très fan.
      plus qu'un écho, Madame, car je dis, Madame
      si si... ;-)

      ça me fait irrémédiablement penser à "Je voudrai pas crever", de Vian...

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    2. Je me permettrai cette variation, comme un infant :


      il y a notre incapacité à vitrifier les humeurs
      il y a ces eaux à déposer de nos yeux
      il y a notre puissance à nuancer l'invariable
      il y a ces indifférences à décoller de l'épiderme

      le monde
      / ce que je suis
      le monde
      / ce que j'en tremble

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  2. il y a de ça , maintenant que tu le dis,
    va falloir que je relise...
    inspirée ou aspirée,
    consciente ou inconsciente
    Christine

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    1. nous sommes tributaires de notre culture (et inculture d'ailleurs).
      dans tous les cas, inspirée !

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  3. décoller les indifférences de l'épiderme
    mieux que
    coller les différences à l'épiderme

    aucune mémoire, ne veut rien retenir et surtout pas des textes par cœur, donc d'une inculture patentée, revendiquée

    Christine

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  4. si je la retiens à peu près, cette chanson-là, surtout parce que les têtes raides en ont une version orchestrée (Ferrat, Reggiani et Eiffel aussi d'ailleurs)
    http://www.youtube.com/watch?v=UPe0MGivXa0
    http://www.youtube.com/watch?v=mnrLLV5SGRg

    revendiquée et cultivée ;-)

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