samedi 10 août 2013

Du résidu




 


la route
résidentielle
pas celle que l'on prend
celle qui nous emprunte
nous empreinte

à la plante des pieds
plantés de peine résidus
faire tremper
l'eau de mer
ce qui ronge

le long la route
résiduelle
ronge
et plante
des pieds de mer


 

2 commentaires:

  1. Joli flux qui fait entrer le sens par les sens.

    Est-il bizarre que ce poème me donne envie de réécouter "Les Bras de Mer" ? Non, hein ?

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  2. non, pas vraiment ;)
    merci pour vos lectures, Stéphane, au grand plaisir !

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