mercredi 7 août 2013

De l'héritage




Je me souviens il n'entendait à l'art que ce que n'en disait la voix radiophonique. Pourtant il touchait à cet art de l'artisan l'art des mains à faire l'affaire de ses pensées. Glaneur de bois de chantier et maraudeur de bois flotté il montait des cabanes des bois à la mer.


Métronome il plantait régulièrement femme et enfants se planter le clou dans la dune. Se planter piquet blanchi piqué de balanes et de rides. Chiche de les laisser vivre chichement chiche de vivre son poids. Va savoir si c'était le scrupule du sépulcre. Il faisait c'était tout.


Il avait avait bien essayé de ramener la mer au foyer avait pavé ses murs des galets couché deux femmes dans son sillage. Avait essayé a échoué son rivage et ses yeux. Les pas de sa vie jusqu'à moribonde sénile s'étaient inscrits là-bas. Pieds en dune et tête en hune. Les bras...


Il sentait des pores et des pupilles quelque chose dont on ne saura rien saurait rien si on n'était lui. Lui-même savait-il va savoir. Il sentait touchait du sens. Pingre recycleur précoce pensait-il rien ne se perd. Il perdait pourtant chaque fois qu'il rentrait. Mal et coque embouteillés.


C'est là-bas que le dernier regard s'est éteint la dernière parcelle de lumière dans sa pupille de sable. Des allers-retours à transporter là-bas dans le coffre et la poitrine que ça transpirait râpait élimait au corps. Casquette et peau polies à prendre peu à peu la couleur des silex.


Il perdait ou s'était perdu. Il s'y est rendu la fois dernière la dernière fois. Imbibé peut-être peint imprégné de camaïeu minéral d'opale et pâle sur le sable arrêta de marcher. Il s'arrêta de marcher et s'assit. Il y demeura longtemps qu'il n'en resta quelques galets en forme de béret.


 

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