Sais-tu qu'il reste des mers de plaines à traverser, des îlots de bosquets à rallier ? Sais-tu qu'au-delà des bassins de plaisance, il reste des ruisseaux libres, que les essences des forêts sont déjà bien raffinées, qu'il faut nous les protéger. Sais-tu qu'il reste des bosquets de récifs à parcourir, des bâches à draguer. Il reste tant de futaies à franchir, sur des suspensions raides, pour se blanchir. Il n'existe de province qu'en métropole. Toutes les campagnes se jettent à l'eau. Ne restons pas là, les mouettes sont si silencieuses sur les terres noires et concentrées.
Encore, à chaque cadran, chaque cil, chaque oscillation...
Hâte de retrouver le chant de ces oiseaux...
RépondreSupprimerje suis d'un coin qui donne au regard
RépondreSupprimerdes flots de vagues océanes
des flots d'arbres raides et droits
un coin où les saisons n'ont pas de prise
où rien ne circonscrit l'oeil
Christine
Je serai encore
RépondreSupprimernous serons encore
d'un coin qui donne au regard
des flots de marées avalantes
des flots de sables fouettés du vent
un coin où les saisons n'ont plus d'emprise
sur la volonté de l’œil, la couleur du ciel
où rien de circonscrit l’œil
que d'autres falaises les veilles de grain.
Bien chanceuse :-)
la volonté de l'oeil...
RépondreSupprimerc'est ça, merci
Christine