lundi 13 février 2012

Honneurs du bonheur

Enfants fiers affranchis des pères,
magnifiés des ministères,
sujets à l'arme et la larme
nous sourions édentés au destin
qu'on passe de gain, de vain,
et d'hypocras et d'alarme.
Ainsi princes méhaignés,
l'abnégation de notre plaie
est la grandeur de notre épée.

6 commentaires:

  1. Qu'en reste-t-il des neiges pédagogiques d'antan ,
    qu'en restera-t-il après tout ce boucan,
    des coups d'épée dans l'eau
    bateau
    à la dérive
    paroles abusives
    tout est-il vain ?
    faut-il crier à l'assassin ?
    je
    en fière partisane du service public
    je
    en résistante de l'école laïque
    Christine

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  2. Une Histoire comme une histoire,
    comme le reste des histoires...
    Ces terres ne sont pas encore
    assez gaste pour renaître.
    Résistance en longueur,
    résistance en labeurs.
    Temps encore
    Tant encore...


    - c'était à la base plus généraliste que centré sur le monde scolaire, mais c'est vrai que cela s'y tient aussi. Faire preuve d'abnégation (oh, prêtez-moi la force...) pour tenter de remplir sa ''mission''. Un coup de fatigue ? -

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  3. actualité oblige, pouvais pas passer outre...
    désolée
    coup de mou c'est sûr
    sans rancune ...
    Christine

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  4. Actualité ?
    (j'appartiens à mon époque, mais pas encore suffisamment pour suivre les infos...)
    Peu importe le coup de mou, pas de rancune à avoir, ni compassion, ni pitié, mais sympathie, car nous ne sommes qu'une vague qui s'échoue sur la grève plus ou moins heureusement...
    Vous avez déjà démontré avoir le fil de l'épée bien affûté aux bons côtés, pour se permettre parfois de s'émousser... ;-)

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  5. sorry, seule dans une école entièrement en grève
    chacun sa forme de résistance
    cultivez bien la vôtre...
    Christine

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  6. Nécessité de cultiver son jardin
    cultiver ses branches
    contre les épines dedans, dehors
    pour poser les planches
    où peut-être plus tard enseigner
    encore...
    Bon courage !

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