jeudi 9 février 2012

Des blondes rondeurs

Gyrophare satellite,
tu alertes la nuit.
Ongle blanc à minuit,
tu rougis de ces heures
passées, dévoilées,
volées du regard.
Au matin, joue sanguine,
tu avoues à demi
le crime que la glace
tait.
Éclair graphite
qui s'évanouit
à l'heure lumineuse,
On en reviendra
à l'heure du loup
s'en raconter,
toi,
des cris nocturnes
moi,
des outrages du jour.

8 commentaires:

  1. l'oeil cille
    la main tremble
    l'aube avoue
    au jour
    ce que nuit
    lui confie
    ignorant l'outrage
    l'ombre portée
    aux rêves
    inassouvis
    Christine

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  2. tant que le cœur
    au temps
    palpite autant...

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  3. le vent l'emportera..
    Christine

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  4. poussières nues aux nues enterrées...

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  5. en pelletées sauvages
    dispersées
    aux quatre vents
    le cœur s'y retrouvera
    Christine

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  6. en outrage du temps
    ou en mémoire d'enfants.

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  7. passe le temps
    la mémoire gagne en souvenirs
    ce qu'elle perd en oublis
    le vent disperse
    les odeurs des corps chéris
    images diffuses
    rétines mélancoliques

    à trop vouloir se souvenir
    on oublie

    Christine

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  8. - très fort - (je casse un peu le fil, désolé)

    La conclusion incise tout autre commentaire...

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