mardi 4 février 2014

De la petite panique



 
l'araignée qui te regarde de ses globes nue dans ta baignoire
le bouton de porte qu'on touche tourne le sang qui en orbite
le miroir au teint pâle qui se dore parce que c'est une fenêtre
la mèche qui t'ébrèche le front lèche tracasse tes cils ta joue
le mégot que tu mords qui torréfie tortille cette même mèche
le vent qui levé bandant charge sa dépression contre ta cuisse
le pinson qui sous le pied s'envole soulève ton bras au visage
je suis l'invisible l'insensible le silencieux la cinémathèque le
cinéma la cinétique l'épidermique la petite panique cette douce
tachycardie qui se serre et se consacre au fond de toi



 

3 commentaires:

  1. attends d'avoir
    les rides qui te creusent des chemins tout tracés
    les articulations qui te coincent au tournant
    les esgourdes et les mirettes en vadrouille
    et tu auras du
    visible du sensible de l'épidermiquement parlant
    (en plus de tout le reste)
    NB je te confirme, l'araignée se porte bien :)

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  2. ce poème a du sens, mais c'est trop alambiqué ? surfait ? déconnecté ?

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  3. ça faisait un moment, mais voici la clef :

    cette petite panique s'appelle aussi ocytocine

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