vendredi 19 avril 2013

Des temps d'autres



 
          Il y a ces instants comme ça, où l'on arrive à rien, comme le chien à croquer ses puces, le lecteur à lire son bouquin, l'homme d'écrire son mot et l'autre ou le même à suivre le fil qu'on pend du mur. C'est que peut-être il y a ces temps où il est bon ni de pendre ni d'être pendu, tandis que l'on se monte d'autres murs, des vrais, des palpables ceux-là. Pas des murs où l'on s'emmure non, des murs d'autres perspectives, qui travaillent au corps, qui se travaillent au corps et se faisant, occupe ou éclope l'esprit, c'est selon. Parfois, les fils sont des cordes. Et l'on arrive mieux sans liens à d'autres lieux, qu'ils soient ou non communs. Un peu comme choisir sa tranche d'horizon à la découpe, sans passer ni par traiteur, ni par traitement.
 
 
  

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